Pour devenir un pro de l'optométrie : le DEO
Le 22/04/2021
Découvrez l'ISV et le témoignage d'une étudiante en dernière année à travers l'article de presse paru dans le hors série Le guide de l'emploi 2021 du magazine Bien-Vu
Vos atouts
La passion de l'optométrie c'est ici.
La formation reine de l'optométrie continue d'attirer ses fidèles, qui se pressent dans ce cursus atypique pour obtenir une expertise de pointe en examens de vue, dépistages et contactologie. Le aprcours s'orchestre par unités d'enseignements et titres professionnels intermédiaires sur une durée de 3 à 6 ans. Les premières unités U& et Ué, réalisables en 1 ou 2 ans, débouchent sur un titure de Responsables en réfraction et équipement optique au niveau bac+3. Les unités U3 (dépistage en santé oculaire), U4 (biologie et sciences de la vision, U5 (basse vision et contactologie avancée) et U6 (vision binoculaire spécialisée) donnent le titre d'Expert en sciences de la vision au niveau bac+5.
Un esprit maison qui détonne.
La formation rassemble des étudiants qui veulent valoriser l'optométrie dans leur pratique professionnelle. L'esprit militant et familial est souvent salué par les élèves, nourri par une équipe d'enseignants proche des étudiants et un réseau d'anciens particulièrement dynamique et solidaire. Cette culture "opto" se déploie à l'ISV dans des locaux neufs depuis 2019, avec une surface totale multipliée par 3 et largement dédiée à la pratique professionnelle.
Des ouvertures à l'étranger.
Pour les plus valeureux, le parcours aboutit au DEO (Diplôme européen d'optométrie), précieux sésame délivré par l'ECOO (Association européenne d'optométrie). Désormais partiellement accrédité à délivrer le diplôme, l'ISV peut ainsi faire valider environ 80% des épreuves pratiques et écrites grâce aux examens validés dans les unités U1 à U6. Un nouveau programme test, "Objectif DEO", permet, dès la rentrée 2021 de compléter par la suite (en 6 mois à 1 an) les examens manquants (avec épreuves écrites et orales, ainsi qu'un portfolio d'expériences pratiques à rédiger et présenter devant jury). Cette accréditation remplacera toutes les épreuves qui se tenaient à l'étranger - ce qui en décourageait un certain nombre.
Ce diplôme est un passeport pour accéder à des postes d'optométristes qualifiés en France ou à l'étranger - souvent très recherchés et bien rémunérés.
Vos défis
Un cursus long à suivre,
Alors que les formations optiques sont majoritairement en 2 ou 3 ans. Il est possible de s'arrêter à des titres intermédiaires ou de le rejoindre par équivalences. En U3, la moitié des étudiants viennent ainsi de formations de CQP ou Licences pro.
Des horizons variés à explorer.
Si la profession d'optométriste n'est pas reconnue en france, sa formation est très valorisée. Un nombre important d'anciens travaillent en magasin, mais un tiers s'oriente vers les cabinets médicaux (plus de 12% des ophtalmologistes travaillent avec des opticiens-optométristes) et environ 10% font le choix d'une carrière dans l'industrie optique.
Témoignage : Juliette Papin, 23 ans, étudiante en dernière année à l'ISV-Formation
"L'optométrie est un domaine d'une richesse incroyable"
Prolonger ses études, pourquoi ?
Le BTS-OL et la licence pro (à l'ISO de Nantes) m'ont donné le goût de la contactologie et plus encore de l'optométrie. J'ai eu envie d'approfondir ces matières, de mieux connaître des domaines peu abordés comme l'optométrie fonctionnelle ou les lentilles spécialisées.
La clé de réussite du cursus ?
La proximité avec l'équipe pédagogique est précieuse. On peut constamment aller les voir et les interroger. L'accompagement sur la partie clinique notamment apporte beaucoup. Il y a aussi une vrie solidarité entre élèves. On est porté par une passion commune.
Le plus dur à vivre dans ces études avec la crise sanitaire ?
C'est clairement la perte des moments de convivialité, de vraies soupapes pour relâcher la pression. On profite peu de notre vie étudiante.
Et après ?
Je voudrais explorer différents champs de l'optométrie. C'est un domaine d'une richesse incroyable où l'on peut collaborer avec des médecins comme des ingénieurs et des chercheurs, dans des grands groupes, des cabinets ou même à l'international...